lundi 30 mai 2016

Já, Olga Hepnarová




« Tu me diras comment c'est ? », « Ah, tu y vas ? Moi, je sais pas, je le sens pas... », « tu as vu le film ? Alors? »... lorsque j'ai dit à mes amis tchèques que j'allais voir Ja, Olga Hepnarova (Moi, Olga pour la VF), leur réaction a été à peu près la même : une forme d'inquiétude sourde, vis-à-vis d'un long métrage tour à tour accusé de réhabiliter une meurtrière ou de lui donner la part belle, laissant ses victimes dans l'anonymat… 

Le pitch? 1973, Tchécoslovaquie communiste. Une jeune femme en rupture avec sa famille, cellule familiale que l'on devine au mieux dysfonctionnelle, ou plus vraisemblablement gravement nocive, se retrouve ballotée entre institutions et boulot d'hommes par un système pas franchement taillé pour les tomboys dépressives. D'aventures en fuites motorisées et alcoolisées, son destin se noue inéluctablement, et avec le sien celui de ses victimes, coupables de représenter la normalité la plus stricte : celle des passants agglutinés à un arrêt de tram. But no spoil : Ja, Olga Hepnarova, ovni cinématrographique signé Petr Kazda et Tomás Weinreb (co-prod tchéco-slovaco-polaco-française) et incarné par la sublime polonaise Michalina Olszanska, sort en salle en juin en France.














dimanche 8 mai 2016

Original Coffee - Prague : en noir et blanc


Depuis l'ouverture de Original coffee designers et illustrateurs tchèques s'approprient régulièrement les murs de ce café rue BetlémskáSeule contrainte imposée : une gamme restreinte au noir et blanc. Nous ne pouvions pas manquer le tour de Svetlana Kozenova et Adam Cigler du studio Vjemy : les formes angulaires de leurs porcelaines néo-cubistes se sont prolongées jusque dans la vitrine avec un résultat hypnotique!  
















Crédit photos // SLAVIA VINTAGE
VJEMY

-


vendredi 6 mai 2016

Halle du centenaire - Wrocław


Wrocław, capitale de la culture européenne avec San Sebastian en 2016, méritait qu'on y revienne ce printemps. Première halte : l'impressionnant dôme en béton armé de la Halle du Centenaire, construit entre 1911 et 1913 à partir des plans de l'architecte Max Berg, alors que la ville était encore allemande et s'appelait Breslau. Miraculeusement épargné lors du siège de la ville par l'Arméee rouge, ce qui fut l'un des premiers manifestes du béton en Europe est désormais classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. A ses pieds, une sculpture à l'allure futuriste de 100 mètres de haut, héritage communiste de ce Parc des Expositions monumental fait pour les amateurs d'architecture!





















 Crédit photos // SLAVIA VINTAGE